Le monde de James Matthew Barrie


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Certains jours sont plus chanceux que d'autres et c'est ainsi que, préparant une page musicale pour ce site, j'ai eu la chance de trouver ce disque-ci et de pouvoir l'acquérir.



ll ne s'agissait pas simplement pour moi de répondre aux séductions du beau suranné, du délicieux désuet, mais de faire vivre dans mon oreille, comme si je la collais à un vieux coquillage, un monde, celui de Barrie, mis en musique par Norman O'Neill ou bien par Sir William Walton. Le premier, directeur musical du London's Haymarket Theatre dès 1909, eut l'heur d'habiller de sons délicats et mystérieux la pièce de Barrie, Mary Rose, mais aussi L'oiseau bleu de Maeterlinck - et la filiation entre ces deux poètes a déjà été mise en exergue ici. Le second prêta son talent au Boy David de Barrie - une des oeuvres de Barrie que j'aime le moins, je dois le confesser. Puisque les Hébrides sont assez proches de moi, désormais, et que l'île de Mary Rose s'y situe, je vous propose d'entendre l'appel de cet île "qui aime [tant] être visitée" qu'elle ne laisse pas toujours repartir ceux qui y posent le pied... Et, moi, est-ce qu'elle me fera prisonnière? Je ne suis pourtant plus une toute jeune fille...

Mary Rose

Je ne suis pas étonnée que Hitchcock ait été à ce point envoûté par l'histoire de Barrie. Instinctivement, il a perçu tout ce qu'elle recèle de danger, de perversion et d'étrange.

Harry : Il me semble que vous craigniez d'être un fantôme. J'ose dire qu'être un fantôme est pire que de les voir.

Mary Rose : Oui.

H. : Est-ce que cela rend solitaire d'être un fantôme ?

M.R. : Oui.

H. : Connaissez-vous d'autres fantômes ?

M. R. : Non.

H. : Le voudriez-vous ?

M.R. : Oui.

H. : Je peux le comprendre.

Mary Rose, extrait. Cf. cette page. Cf. également ce très bon article consacré, en partie, au disque susmentionné.

Billet publié pour la première fois : ici.

 

Cf. cette autre page liée.

Et n'oubliez pas de visiter la page théâtre : ici.