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"Tous les landaus mènent
aux Jardins de Kensington."
Le
Petit Oiseau blanc
[Cf. le
récit de mon voyage dans ce pays enchanteur.]
Le Bassin Rond
"Cela nous amène à
un après-midi où les Jardins étaient recouverts de neige et où le Bassin Rond était gelé.
Mais la couche de glace n’était pas assez épaisse
pour y patiner , bien qu’elle le fût assez pour être
brisée avec des pierres - ce que des petits garçons
et des petites filles radieux s’employaient à faire."
Le Petit Oiseau blanc
La Serpentine
"La Serpentine commence
près d’ici. C’est un lac charmant, et il y
là, tout au bout, une forêt. Si vous vous penchez
au bord de l’eau vous pouvez voir les arbres, qui sont tous
en train de croître à l’envers. Il paraît
que la nuit il y également des étoiles au fond.
Si tel est le cas, Peter Pan les voit quand il traverse le lac
à bord du Nid de Grives."
Le petit oiseau blanc
La serpentine en 2005
Les Jardins
Le Cimetière des Chiens
[Au nord, près de la porte de Lancaster. Ce cimetière
fut créé en 1880 par le Duc de Cambridge, en souvenir
d’un de ses chiens. Il y a environ deux cents tombes d’animaux
de compagnie. Il est abandonné de nos jours. Il y a plusieurs
cimetières d’animaux en terre non consacrée,
le plus connu est le Cimetière des chiens à Hyde
Park. ]
"Les deux derniers
endroits que nous rencontrons, avant que vous ne sortiez par notre
porte, sont le Cimetière des Chiens et le Nid de Pinson.
Mais nous feignons de ne pas savoir ce qu’est le Cimetière
des Chiens, parce que Porthos nous accompagne toujours. Le Nid
évoque une histoire très triste. "
Le Petit Oiseau blanc
La statue de Peter Pan dans les Jardins
Barrie n'aimait guère
cette représentation de Peter Pan. Liverpool
abrite également une autre statue de Peter Pan.
(Source : cette
page)
Le Duc de Cambridge fut si envoûté par la lecture
du Petit
Oiseau blanc qu’il fit un cadeau merveilleux à
son auteur. Il envoya à Barrie une clef d’une des
portes (celle de Lancaster) des Jardins de Kensington, qui était
à l’opposé de la résidence des Barrie.
Il put donc se promener comme bon lui sembla dans ce lieu qui
l’avait tant inspiré… Parfois, certains soirs
d’été, après l’Heure de la Fermeture,
si vous possédiez une semblable clef, vous pourriez apercevoir
l’ombre d’un homme de petite taille qui s’avance
à pas lents entre les allées des Jardins. Il s’arrête
près de la Serpentine et regarde au loin : un Nid de Grives
vogue sur les eaux calmes. Une autre ombre l’accompagne,
celle d’un énorme saint bernard.
Céline-Albin Faivre
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