Le monde de James Matthew Barrie


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Better Dead

Le premier roman de Barrie fut une parodie du Club du suicide de Stevenson.

Couverture du premier livre de Barrie extraite de The Greenwood hat (les mémoires de Barrie).

L'Aventure des deux collaborateurs et Feu Sherlock Holmes

Barrie a écrit deux charmantes parodies de Sherlock Holmes pour son ami, Conan Doyle, The Adventure of Two Collaborators (L'Aventure de deux collaborateurs) et The Late Sherlock Holmes (Feu Sherlock Holmes) qui sont reproduites ici en version originale, en compagnie d'autres textes hors canon, le tout compilé par Richard Lancelyn Green, qui s'est suicidé en faisant passer son acte pour un meurtre, conformément à une histoire holmésienne (amateurs d'intertextualité, tenez-vous bien : il est également le fils de Roger Lancelyn Green qui écrivit ceci.)

Le premier texte se trouve très facilement sur internet - ce qui n'est pas le cas du second. La première parodie expose Barrie et Doyle qui rendent visite à Sherlock Holmes afin de lui demander pourquoi leur opérette, Jane Annie, écrite à quatre mains, connut un échec retentissant ! Le détective refuse de leur répondre...

Watson est accusé de crime dans la seconde histoire...

 

Conan Doyle évoque avec tendresse ceci dans son autobiographie (Traduction française disponible aux Editions Terre de Brume).

Note introductive de Sir Arthur Conan Doyle ici.

Extrait : James Barrie est l’un de mes plus vieux amis au sein du milieu littéraire. Je l’ai connu l’année même – ou la suivante – où nous nous sommes tous les deux installés à Londres. Il venait juste de mettre le point final à sa Fenêtre à Thrums et, à l’instar du monde entier, j’acclamai ce livre. Alors que je donnai des conférences en Écosse, en 1893, il m’invita à Kirriemuir, où je restai quelques jours avec sa famille – le type même de ces gens magnifiques qui ont fait de l’Écosse ce qu’elle est. Son père était un brave homme, mais sa mère incarnait l’alliance merveilleuse du cœur et de l’esprit, une combinaison rare qui l’élevait aussi haut que ma propre mère.


L'Aventure des deux collaborateurs est à découvrir ici.

Extrait : En mettant fin aux aventures de mon ami Sherlock Holmes, je suis contraint de me souvenir qu’il n’a jamais abandonné sa singulière activité de plein gré, excepté en cette occasion, dont vous entendrez bientôt tous les détails, car il a toujours refusé d’apporter son assistance à des gens dont la plume est le gagne-pain. « Je ne suis pas exigeant quant au choix des gens avec lesquels j’entretiens des relations d’affaires, mais les littérateurs dépassent les limites de ma compréhension.»

 

Vous pouvez en lire Feu Sherlock Holmes ici.

Extrait :

Arrestation sensationnelle ! Watson accusé du crime !
(Par nos propres reporters encore plus spéciaux que les autres)

Minuit et demi. Tôt ce matin, M. W. W. Watson, docteur en médecine (Edin.), a été arrêté à son domicile – 12a Tennison road, St John’s wood-, accusé d’être impliqué dans la mort de Sherlock Holmes, l’ancien résident de Baker Street. L’arrestation s’est effectuée sans difficultés. Le prisonnier a été – ainsi que nous avons pu le comprendre - confondu par la police alors qu’il prenait le petit-déjeuner en compagnie de sa femme. Informé du motif de cette intrusion, il n’a exprimé aucun étonnement et a simplement demandé à voir le mandat d’arrêt. Celui-ci lui a été présenté et il s’est calmement mis à la disposition de la police. Cette dernière, semble-t-il, avait reçu des instructions et lui a laissé la liberté de prendre des arrangements pour son cabinet médical durant son absence, avant qu’il ne les accompagnât à Bow-Street. Le prisonnier a souri à la proposition qui fut émise et a répliqué que nul accommodement n’était nécessaire, puisque son unique patient avait quitté la région. Averti que tout ce qu’il dirait pourrait être retenu contre lui, il se refusa à faire d’autres commentaires. Il fut alors promptement transféré à Bow Street. La femme du prévenu assista à son départ en faisant preuve de beaucoup de cran.


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